Sur la commune de
Chavanay
(42)
Sympa d'avoir de la famille en Loire, et d'y être les bienvenus !
Nos centres d'intérêts étant les mêmes ... partons à la découverte.

Les coteaux qui surplombent la rive droite du Rhône sont avant tout consacrés à
la vigne.
Il est vrai que le "Côte rôtie" a beaucoup de succès ... mais il est aussi
plutôt envahissant !
Il reste quelques ilots bien exposés ... et peut-être trop inaccessibles ! et
c'est tant
mieux ...

Le Coquelicot qui égaie les
vignes de son incomparable présence.

une fleur qui nous accompagne depuis l'enfance !!!;o))

sinon, en passant, un petit hommage à ces fleurs communes dont on ne soucie
guère.

La flore fréquentée, entre autres, par de nombreuses
Cétoines funèbres.

Faut grimper, pour atteindre des lieux exposés au Sud, et au soleil quand il y
en a !

Rencontre avec Asida sabulosa, Coléoptère de la
famille des Tenebrionidae.
(l'espèce reste à confirmer ! jurinei possible aussi)

L'Épeire de velours,
Agalenatea redii, un petit cocon pour cachette au bord de sa
toile.
Le V blanc en avant de l'abdomen est un signe distinctif.

Nous étions venus pour elles ... elles étaient là !

L'Empuse pennée, Empusa
pennata, de l'ordre des Mantoptères.

Le mâle se reconnait à ses longues antennes pectinées.
Celui-ci arbore de belles teintes roses.

Une femelle aux courtes antennes filiformes.

Lorsqu'elles restent immobiles, le camouflage est efficace.

Les adultes apparaissent au printemps.

Le diablotin : c'est le nom que l'on donne à la larve.

Ces jeunes ont passé l'hiver, et après la mue printanière nous donnent ces
étranges adultes.

Empousa, gardienne des enfers et démon femelle ...
C'est un insecte vraiment particulier ... et une espèce protégée !

On récapitule :
- en mai-juin les adultes s'accouplent.
- ponte des œufs dans une oothèque
- en fin d'été naissent les diablotins (les adultes meurent)
- les diablotins hivernent, ne se nourrissant que rarement.
- en mai, mue des diablotins (en haut à gauche, une exuvie) ... qui deviennent
adultes.

L'Ascalaphe soufré,
Libelloides coccajus, de l'Ordre des Névroptères.
Les cerques à l'extrémité de l'abdomen montrent qu'il s'agit d'un mâle.

Entre papillon et libellule, un insecte particulièrement beau.
Ils étaient nombreux, et les nymphoses récentes (la vie larvaire dure 2 ans).

Cétoine funèbre ... encore.

Le Collier de corail ... les
papillons étaient "rares".

un seul mais accommodant puisqu'il pose même de profil ...

Le soir venu ...
tentative d'observer le Grand-Duc,
infructueuse (mais nous l'entendrons chanter plus tard).

ce n'est pourtant pas faute d'avoir cherché ! !

Pour moi, la découverte de la soirée c'est le
Crapaud calamite, Epidalea calamita.

Ligne médiane claire sur le dos, iris jaune veiné de noir, pustules rougeâtres
... superbe.

Callosité nuptiale au bout des doigts, sac vocal ... c'est un mâle.

Des flaques sur un chemin ... pensez-y ! elles sont peut-être habitées.
(je ne m'adresse bien sûr pas aux engins motorisés de loisirs, le plaisir avant
le respect !)

en hibernation d'octobre à mars, le printemps est sonorisé par son chant
"roulant", comme ce soir !

Dans certaines "flaques" les têtards pullulaient ... combien survivront ?

Un moment nocturne d'émotions : un plaisir que n'ont peut-être pas partagé
certains individus !
Le Viaduc de
Pelussin
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Un viaduc construit en 1915- 1917 pour le train, la Galoche, reliant St Etienne
à Maclas.
Après 20 ans de service, jusqu'en 1931, il ne sert plus qu'aux piétons.

au-dessus d'un ravin de 50 m.

le train ce serait mieux ... avoir conservé cet ouvrage, c'est bien.

Pélussin tire son nom du fruit du prunier, appelé vulgairement "pelosse" :
wikipédia
Sur la commune de
Maclas
(42)

Un jardin, qui vient d'être tondu avec modération !

Chloromyia formosa, la Chloromye
agréable, de la famille des Statiomyiidae.

Ici c'est un mâle. Ses larves doivent se plaire dans le compost proche !

Un nid de Guêpe du genre Polistes.
Une structure en 'nid d'abeille", le minimum de matière pour un maximum
d'alvéoles.

Un Syrphe,
du genre Eristalis ...

La Pensée sauvage, Viola
tricolor, une Violacée.

Un couple (ben oui !) de Cantharides
champêtres.

Le Myosotis hérissé, ou
Myosotis très laineux, Myosotis ramosissima, aux fleurs minuscules.

Un bleu qui fait envie ...

Une femelle de Diptère, du genre Lucilia, une "Mouche
verte".

Les yeux écartés nous désignent une femelle, pour le reste (antennes, basicota
...)
la photo rapprochée ne suffit pas : il faudrait faire de "vraies"
macrophotographies !

Idem, déterminer l'espèce de ce Xisticus demande des
détails plus précis, et hors de vue !

Le gente Tipula est également composé d'espèces indiscernables ...
Souvent on reste un peu frustré de ne pas "savoir".
La biodiversité s'est exprimée par des détails ...
L'important nous échappe souvent !!!;o))

Avec Pascal et Jacques (dont Yves Thonnérieux a rédigé un article élogieux ...

dans
Le courrier de la Nature, janvier-février 2013)

Parcelle de nature en
Ardèche
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En route pour ce département, à la limite avec celui de la Loire.

Le temps est clément, le paysage superbe, la nature nous tend les bras (!).

En bordure du site, Trifolium incarnatum
subsp. molinerii, le
Trèfle de Molineri.

Un "rien" nous interpelle : une mue de lézard, une oothèque de Mante religieuse
...
Les larves sont sorties, et les adultes ne seront présents qu'à partir d'août ou
plus.

Quelques pieds éparses d'Orchis morio.

Belle araignée dans son cocon sous une pierre.
L'Uroctée de Durand,
Uroctea durandii, plutôt méditerranéenne.

Sur les rochers de serpentine, s'accroche une variété de fougères.
Dont l'Asplénium septentrionale, ou
Doradille du nord (en bas à droite).
l'Asplenium cuneifolium, rare ... (en bas à gauche).
Cheilanthes marantae, peu courante (en haut à droite).
Asplenium trichomanes, Capillaire des
murailles, commune (en haut à gauche).

Une nurserie d'araignées du genre Araneus.

ça grouille ...

Polygala vulgaris, Lathyrus sp.

Un ilot particulier de serpentine, gneiss, au sol pauvre en matière organique.
Ce qui entraine une flore peu riche et guère diversifiée.

Chenille de Malacosoma franconica, La
Franconienne, de la famille des Lasiocampidae.
Une espèce de Lépidoptère peu commune, et à la présence très localisée.

Une belle chenille qui ne va pas tarder à se transformer ...

l'Anthyllide vulnéraire, une
légumineuse (Fabacée).

Encore le genre Xysticus parmi les "Araignées crabes"
: ici une femelle.

Les tapis d'Orpins
(probablement Sedum album) mettent un touche de couleur, par ses
feuilles à section ovale.
Les fleurs, blanches, n'apparaitront qu'en juillet.

La Pyrale poudrée,
Eurrhypis pollinalis, de la famille des Crambidae.
Un petit lépidoptère qui connait 2 générations annuelles, d'avril à août.

Thomisus onustus, la Thomise enflée
...
Taille minuscule, et couleur jaune, il s'agit surement d'un jeune mâle.
Les femelles sont 3 à 5 fois plus grosses et prennent la couleur du support.

un bon moment, au soleil ... (Viola canina)

Un grand merci à Lydie, Pascal ... et Jacques revu avec plaisir.
à la prochaine ...
Bises aux filles et à la famille.
Amitiés aux autres ...
A bientôt pour d'autres images.
Yves et Loïc