Dans l'observatoire de  Versailleux (01)


Une autre tentative vers l'Étang Chapelier ...

Dans un pré en face, une dizaine de Hérons garde-boeuf.

L'accès aux observatoires ...

Un panneau explicatif ... la gestion de cet étang est confiée à l'ONCFS.
(ci-dessus une partie du texte, j'ai rajouté la photo du Grand cormoran prise ce même jour)
Durant les années 1860 à 1901, une "prime à l'assèchement" a été intaurée.
Le but était d'augment les zones de pâturage, et de nombreux étangs ont ainsi disparus.
Triste de constater que si La Dombes est restée en eau, c'est une conséquence des activités de pêche et de chasse.
Il serait peut-être temps d'en consacrer une partie à la Nature uniquement !

Près de la route, deux Grèbes huppés paradent.

Sur le petit sentier qui mène aux observatoires.

Comme presque partout en ce moment, le passage irrite une ou deux Mésanges charbonnières.
Souvent un mâle d'ailleurs ...

Chatons de Saule et début de floraison pour le Genêt à balais, Cystus scoparius.

Deux Mésanges à longue queue de passage  ...

Une "tentative" d'accouplement de Foulques macroules.

Autant l'avouer, une journée "ordinaire" sans observation "extraordinaire".

Cygne tuberculé, Grands cormorans ...

Grèbe huppé.

Deux Milans noirs, aussitôt poursuivis par les Corneilles noires.
Il semble que pour ces rapaces, le couple soit fidèle et retourne chaque année sur le même lieu de nidification.
Probablement plus de 20 000 couples en France, l'effectif dépend des zones humides.

Une bonne partie de la journée, au calme !

L'étang Turlet à  Villars les Dombes (01)


Comme je n'étais pas très loin, un détour vers cette Réserve naturelle départementale.

Les haies fleurissent ...

L'envol d'un Pouillot véloce.

La Petite tortue qui apprécie les chatons d'un saule.

Les riverains de l'Oiselon à  
St Jean le Vieux (01)


Rien de neuf au village ...

Si ce n'est, sur un trottoir un cadavre d'Hirondelle de fenêtre.
Il me semble qu'à cet endroit il y avait d'anciens nids  ... qui auraient donc disparus !
En tout cas, triste de rencontrer ainsi "ma" première hirondelle.

Au bord de l'Oiselon, le mâle de Fauvette à tête noire a "remplacé" le Rougegorge familier.

Des chants sur tous les supports disponibles ...

Un oiseau qui semble sans crainte ?

Malheureusement encore solitaire ...

D'habitude, cette fauvette n'est pas simple à approcher ?

Les 2 Bergeronnettes grises vont et viennent.

Les Moineaux domestiques dont les femelles ne sont plus guère visibles.
Quelques mâles transportant des matériaux.

Un nouvel arrivé, le Rougequeue noir !

Un mâle qui ne chante pas encore, mais explore pas mal les murs de pierre.

Les Tourterelles turques toujours ensemble, et donc pas encore de nichée.

Une visite d'une journée par deux Mésanges noires.

De passage semble t-il !

J'étais tranquille sur le balcon ... ce coléoptère me "tombe" dessus.
Il s'agit du Cardinal, Pyrochroa coccinea.
Les antennes dentelées nous signale que c'est une femelle (sinon antennes pectinées pour le mâle).


Côté route ... un peu de nature aussi.

Avec l'Osmie cornue, Osmia cornuta, une femelle qui prend possession d'un trou dans le mur.

Des insectes étonnants et utiles, de plus pas agressifs du tout (malgré la présence d'un aiguillon).
Elle va composer plusieurs loges dans la profondeur du trou, chacune séparée par une cloison.
Dans chaque loge, elle pond un œuf, et la garnit de nourriture (pollen et nectar).
Les individus des loges du fond seront des femelles, ceux des loges près de la sortie des mâles.
Effectivement ... cet insecte choisit le sexe de sa descendance ! ?
Et comme chaque année les mâles seront les premiers à émerger, et partiront à la recherche des femelles.

Je remets une image du mâle, photographié 3 jours plus tôt.
Le mâle a des poils blancs sur le front.

"Pour différencier le sexe de sa descendance, Pierre nous explique que ...
C'est la mère qui le détermine en pondant des œufs fécondés (femelles) ou des œufs non fécondés (mâles).
Le sperme du mâle est stocké dans une spermathèque et elle s'en sert en fonction de ses besoins."
Pierre Duhem

Et Dav complète l'explication ...
"Oui et du coup la détermination du sexe est, à proprement parler, plus chromosomique que génétique puisque :
- les mâles ne présentent, dans chacune de leurs cellules, qu'un jeu simple de chromosomes (celui qui était présent dans l'ovule qui s'est développé) et sont alors dits haploïdes. Ce type de reproduction à partir d'un ovule non fécondé est appelé parthénogenèse.
- les cellules des femelles présentent un double jeu de chromosomes, réunis par paires comme chez l'Homme, (le jeu simple des chromosomes présents dans l'ovule + le jeu simple des chromosomes présents dans le spermatozoïde qui a fécondé cet ovule) : elles sont diploïdes."

Extraits du Forum "Le monde des insectes".

Bises aux filles et à la famille.
Amitiés aux autres ...

A bientôt pour d'autres images.

Yves et Loïc