Au bord de la Varèze à Vernioz  (38)


En passant par Vienne (38 évidemment !) ...
On remarque que le Rhône est à son niveau maximum "autorisé" !

Je m'installe ... mais, intrépide, je change d'emplacement à chaque fois !
Le camping c'est pour la sérénité, l'électricité, l'eau ... et la compagnie.

Bon, mon centre d'intérêt, après la famille, reste la rivière : la Varèze.

Un couple de Pennipattes bleuâtres, ou Agrion à larges pattes.
Le mâle vient surement d'attraper la femelle en vol : reste à ce qu'elle consente à l'accouplement.

Le Caloptéryx éclatant, Calopteryx splendens.
On remarque la base des ailes ainsi que l'apex sont transparents.

Le Caloptéryx vierge, Calopteryx virgo.
Pour cette espèce, les ailes sont entièrement colorées.

Un pré sur la rive en face me semble prometteur.

Mais avant je dérange une "Grenouille verte".

Quelques Hoplies bleues accrochées fermement aux herbes.

Le bleu n'est guère commun dans le vivant, mais là ! c'est éclatant.

Une araignée du genre Pardosa (Lycosidae) transporte son cocon.
La femelle déambule ainsi avec le cocon accroché aux filières.
De temps en temps elle le décroche et vérifie l'avancement avec ses pattes.
Le moment venu elle libère les jeunes qui grimpent sur son dos.

Natures ... diverses et variées.

Une Punaise à pattes rouges, Carpocoris purpureipennis.
Le genre Carpocoris présente 6 espèces.

Comme l'Oiselon, la Varèze s'assagit rapidement après les pluies.

Un autre couple de Pennipattes bleuâtres.

Un accouplement de Calptéryx vierges.
Vous constatez que les organes génitaux sont au bout de l'abdomen (femelle) et sous le thorax (mâle).

Une araignée mystère, il en faut aussi.

Ce bout de chemin ensoleillé mérite une visite par la présence de papillons.

Mais aussi de Caloptéryx vierge, une femelle qui effectue d'étranges mouvements de l'abdomen. !

Posé sur le sable, le Petit sylvain, Limenitis camilla.

Un vol rapide, et se pose souvent en hauteur.

Un mâle de Tircis, Pararge aegeria.

Le Myrtil, Maniola jurtina, une femelle ...

et un accouplement, avec le mâle au premier plan.
On peut noter que le dimorphisme sexuel pour une fois est plus "décoratif" pour la femelle.

L'Escargot des bois, Cepea nemoralis, et La grande loche, Arion rufus.

Le travail de sape du courant ...

Un arbre somme toute peu courant : le Charme commun, Carpinus betulus.
Les fleurs femelles sont bien particulières.

Une végétation luxuriante.

En regardant de plus près les fleurs d'Aubépine ...

on distingue une assemblée de fourmis (genre Myrmica ?) récoltant du nectar.

Une première rencontre avec ce Lepture à 6 taches, Anoplodera sexguttata, famille des Cerambycidae.
Les 2 taches jaunes postérieures de chaque élytre qui se réunissent désignent un mâle.

Des endroits immergés quand la Varèze est bien alimentée.



Encore une Hoplie bleue, un mâle bien solitaire cette fois ci.

Les Coccinelles asiatiques, Harmonia axyridis, sont bien implantées dans le paysage.
Une coccinelle qui présente de nombreuses variations de couleurs.

Les derniers pas dans l'eau ...

Pour ce diptère de la famille des Tipulidae, ce n'est pas simple.
Le genre c'est Tipula.
Par contre il fait partie d'un sous-genre, Yamatotipula, où plusieurs espèces nécessitent la binoculaire.
Ce mâle ressemble quand même fort à Tipula lateralis.

Des traces du repas du Castor ...

Retour par le chemin sur la rive droite.



Un Myrtil ...

Une Pisaure admirable ...

Et une nouvelle espèce rencontrée ... Pachytodes cerambyciformis.
On pourrait traduire par "Lepture en forme de capricorne".

Un longicorne habitué aux bords de cours d'eau et au cycle de vie de 2 ans.
Et voilà ! fin d'une "promenade" de 3 heures, et comme chaque fois, immersion dans la nature.

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