Sur la commune de
Druillat
(01160)
Le 19 septembre 2016.
Une grande surface encore non exploitée entre l'A42 et le Suran est en chantier.
Création d'un centre logistique je crois ?
Un coin de nature un peu isolé, sans grand intérêt "ludique", hormis semble t-il
pour quelques pêcheurs.
Un Tircis, papillon avec un
nette tendance à la défense d'un territoire.
Le Suran, avant qu'il rejoigne la rivière d'Ain à quelques
kilomètres de là, à Varambon..
Les "mouches", parmi la belle variété de diptères présents en France.
La Corée marginée, une punaise
commune en tous lieux.
Le bruit incessant de la circulation sur l'A42 ... c'est dommage !
Mais c'est aussi pour ça que l'endroit n'est guère fréquenté ...
Une plante grimpante qui étire des très longues tiges pour s'extraire d'un
roncier.
Le Coulichon, Silene
baccifera, (autrefois Cucubalus baccifer)
de la famille des Caryophyllaceae.
Les fruits contiennent 3 capsules, pour les graines.
On la nomme aussi Cucubale à baies, Cucubale couchée.
Merci aux colistiers de Tela Botanica.
Je me demande comment les escargots peuvent ainsi "escalader" de fines tiges ?
Un Suran calme, mais ma venue effraie deux Hérons cendrés.
Un opilion qui prend le soleil sur une feuille.
On remarque qu'il ne lui reste que 6 pattes sur 8 !
Il s'agit de Oligolophus tridens, de la famille des
Phalangiidae, de l'ordre des Opiliones.
(merci Pascal)
Juste pour sortir ... errer, voir, et faire quelques phots.
Probablement Metellina segmentata, de la famille
des Tetragnathidae.
La Pisaure admirable, une
araignée très commune.
Un fouillis végétal, de grandes orties.
Un homoptère dont la détermination est difficile.
Il est probable que ce soit Cixius nervosus.
Les homoptères sont des insectes piqueurs, suceurs, à l'aide d'un rostre assez
court.
La Decticelle cendrée.
Le ventre est jaunâtre (on le devine), le pronotum est bordé d'un fin liseré
blanc.
Une sauterelle aptère, on devine les ailes antérieures (tegminas) très petites
(1 ou 2 mm).
Une chenille qui m'a "bluffé" ... par une posture assez inhabituelle.
Ce que l'on aperçoit, est le blanc du dos, sensé faire penser aux prédateurs à
une fiente d'oiseaux.
N'empêche, c'est ce qui a attiré mon regard !
(merci aux colistiers d'insecte.org)
C'est la chenille du Robert le diable,
Polygonia c-album.
La chenille au sortir de l'œuf connait 4 ou 5 stades larvaires, avant la
nymphose.
Celle-ci est probablement à son dernier stade de développement.
Elle se "transformera" en un papillon qui passera l'hiver dans un abri.
Les eaux du Suran qui nous viennent, 70 km en amont, du Jura à
Loisia.
Une dizaine d'affluents l'alimente sur son parcours.
Les plantes sources de vies diverses.
Anthophila fabriciana, lépidoptère de la famille des
Choreutidae.
Deux générations pour ce petit papillon fréquentant le bord des cours d'eau.
La chenille a une nette préférence pour les orties.
Bises aux filles et à la famille.
Amitiés aux autres ...
A bientôt pour d'autres images.
Yves et Loïc
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Sommaire 2016.