Divers
Ain
(01)
Le 17 février 2017,
Pour aller d'un point à un autre, je ne choisis pas toujours le trajet le plus
court.
Un arbre qui me plait, solitaire, épargné pour l'instant !
Les quelques Buses variables
ne se laissent plus approcher.
La guerre des "camionnettes" continue ... tout une délinquance ignorée, pourtant
très visible !
Quelques exemples rencontrés en 2016 ...
Le village, au retour.
Les brotteaux de
Pont d'Ain
(01)
Le 18 février 2017, première sortie avec l'objectif macro..
Je me gare près des "Vannes rouges", sur l'ancien lit de l'Oiselon.
Les jeunes Pisaures admirables,
Pisaura mirabilis, couratent dans les herbes sèches.
L'Épeire de velours,
Agalenatea redii, à l'affût sur une inflorescence sèche d'une astéracée.
Une des premières choses qu'on remarque après une absence prolongée, ce sont les
nouveaux détritus.
C'est tellement facile de se débarrasser de ses objets encombrants !
Parmi la végétation sèche, les nouvelles feuilles des ronces se remarquent.
Mais aussi quelques rares rosettes d'ophrys ...
Le changement c'est pour très bientôt.
Une heureuse surprise : cette coccinelle encore engourdie par son hivernage.
La Coccinelle des friches,
Hippodamia variegata.
C'est la quatorzième espèce de coccinelle que je découvre (sur les 90
possibles en France).
Natures ... avec le lichen très commun Xanthoria parietina.
Une "demoiselle" qui ne se dévoile qu'au promeneur attentif !
Le Leste brun, Sympecma
fusca, qui hiverne à l'état d'adulte.
Un espace sillonné de traces de roues, voitures et quads.
L'Épeire de velours, comme
celle présentée plus haut.
Une grande variabilité dans les couleurs arborées.
Natures ...
Ce genre de photos aide à s'imprégner dans le milieu.
Au bord de la Rivière d'Ain, un niveau assez élevé mais un débit calme.
Sur la rive, les bois rongés par le Castor,
venu probablement de la rive opposée.
La nature patiente tout l'hiver, à nous d'en faire de même encore quelques
semaines.
Un chemin à
Ambronay
(01)
Le 19 février 2017, pour profiter d'un endroit désert un
dimanche...
C'est un fait : dès que la température ambiante dépasse les 12°C, les vies
cachées sortent de leur léthargie.
Juste le plaisir de regarder dans les yeux un diptère.
Les nombreuses ommatidies qui composent chaque œil, lui permettent de voir en
couleur.
Alors que nous visualisons 24 images par seconde, la mouche en détecte 200.
Cette dernière est donc capable de décomposer les mouvements de façon
remarquable !
(source : FUTURA Planète)
Parmi les premières fleurs, la Pulmonaire
officinale.
Le Fraisier des bois,
Fragaria vesca.
Et, la Véronique de Perse,
Veronica persica.
Encore un Leste brun, un
odonate que l'on découvre lorsqu'il s'envole.
Natures ...
Presque calme ... il y a souvent le ronronnement agaçant d'une tronçonneuse
quelque part.
Parmi les papillons qui hivernent à l'état d'imago, il y a le
Robert-le-diable,
Polygonia-c-album.
J'ai aussi rencontré le Citron, le Vulcain et la Grand tortue.
Le Gui, Viscum album,
plante hémiparasite, attire en ce moment les abeilles.
Hémiparasite : bien sûr il "pompe" l'eau et les sels minéraux dans le bois, mais
il assure seul la photosynthèse.
Comme vous le savez (en tout cas maintenant) le Gui est une plante dioïque
(comme l'ortie)
Les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents.
Ici, c'est le pollen et le nectar d'une fleur mâle qui attire les insectes.
Une étrange végétation envahit ce "pré" ...
Il s'agit du Solidage tardif,
Solidago gigantea, qui atteint les 1,5 m de hauteur, avec ses tiges
rougeâtres.
En voici la floraison, en août 2016, au même endroit.
C'est une espèce invasive, originaire de l'Amérique du Nord.
Là aussi, les arbres sont tronçonnés, le bois est exploité.
Sous les écorces à terre on fait des découvertes ...
Comme ce myriapode (30 segments abdominaux, 2 paires de pattes par segments)
Probablement Craspedosoma rawlinsi,
de la famille des Paradoxosomatidae, de la classe des Diplopodes.
Ou bien cette larve de coléoptère, probablement celle du
Cardinal, Pyrochroa
coccinea.
En France, on peut rencontrer 3 espèces du genre Pyrochroa.
Pour montrer un adulte, ici une femelle (photo du 20 mai 2014).
Les antennes du mâle sont plus longues et plus pectinées.
Parfois il faut lever les yeux au ciel, et remercier pour cette belle journée.
Le retour ...
La Cardère sauvage,
Dipsacus fullonum, famille des Caprifoliaceae (comme les
Scabieuses).
Une plante que j'aime bien, nommée aussi le Cabaret des oiseaux.
Ses inflorescences, après la floraison, restent dressées tout l'hiver.
Ses racines sont citées pour aider à guérir le maladie de Lyme, ce qui reste à
démontrer.
De retour vers cet arbre que je trouve remarquable !
Un pré, une cabane ...
Un mur en "arête de poisson", une alternance de pierres (parfois briques) et de
galets.
Un dernier Leste brun ... les
ailes sont du même côté, laissant l'abdomen totalement exposé au soleil.
Et le Lamier pourpre, dont les
fleurs apparaissent de mars (février ici !) à septembre.
Bises aux filles et à la famille.
Amitiés aux autres ...
A bientôt pour d'autres images.
Yves et Loïc
Retour au
Sommaire 2017.