La nature dans les
Monts du Beaujolais
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Une sortie avec les Naturalistes rhodaniens, le 22 octobre 2017.
Le rendez-vous matinal a lieu vers l'église St Martin du village de
Poule les Echarmeaux (autrefois Poulle)
C'est sur cette commune que l'Azergues prend une de ses sources, l'Ergue, à la
Roche d'Ajoux.
(la seconde source, l'Aze, est à Chénelette)
Les poulonnes et les poulons sont un millier, environ (1098 en 2014).
Poule, Poulle, Pola, fait référence à l'eau.
En attendant les participants à cette journée ...
A l'origine, c'est l'église d'un prieuré bénédictin, mais bien remaniée depuis.
Un petit tour dans le village ...
Un arrêt devant ces boites à lettres joliment décorées !
Les oiseaux sont bien représentés, avec précision.
Mais il est temps pour nous d'entamer notre promenade.
Tout le long du trajet, les espèces d'oiseaux sont recensés.
Une campagne agréable ... un temps aussi, quoique un peu frais.
La Mésembrine de midi,
Mesembrina meridiana, diptère de la famille des Muscidae.
Ses larves se développent dans les bouses de vache, chassant les larves d'autres
insectes coprophages.
Les adultes eux sont floricoles, appréciant pollen et nectar.
Mais notre destination du jour est une petite zone humide ...
Monnerie fait référence à la présence ancienne d'un moulin, dont il reste
quelques ruines.
Ce site mériterait bien une visite plus tôt dans la saison.
Les lieux sont alimentés par le ruisseau des Echarmeaux.
Le cheminement se fait sur un sentier en caillebotis, réalisé avec du bois de
Douglas.
L'humidité a rendu ce chemin extrêmement glissant !
C'est je pense un exemple de mise en valeur d'une parcelle naturelle, pour la
protection et la sensibilisation.
Les feuillus prennent beaucoup d'ampleur, et il est envisagé d'éclaircir le
site.
La Philoscie des mousses,Philoscia
muscorum, crustacé terrestre isopode de la famille des Philosciidae.
"Normalement", ce cloporte a une petite tache jaune à l'arrière de la tête (le
céphalon) ... mais parfois non !
La respiration se fait par des "fausses branchies" situées à la base des pattes.
Pas facile de les compter, mais il possède 7 paires de pattes, 1 paire par
segment du thorax (ou péréon).
Un endroit qui a connu bien des utilisations, avant d'être préservé.
Parfois quelques ruminants le parcourent, laissant de profondes empreintes.
Une Morelle, la Douce-amère,
Solanum dulcamara, de la famille des
Solanaceae.
Ses tiges ligneuses peuvent dépasser les 3 mètres.
Le seul opilion rencontré de la journée ...
Une femelle de Oligolophus tridens,
de la famille des Phalangiidae.
D'après certains fossiles (rares) le groupe des opilions date d'au moins 400
millions d'années.
La fin du sentier sur pilotis ...
La Corée marginée ...
Le Bourdon des champs,
Bombus pascuorum, hyménoptère de la famille
des Apidae.
On le trouve souvent dans un état léthargique quand la température extérieure
n'est pas suffisante.
Si les mâles, ouvrières et vieille reine meurent à l'automne, les jeunes
femelles fécondées passeront l'hiver.
En fait, guêpes et bourdons sont incapables de se constituer des réserves pour
survivre à l'hiver.
Le chemin du "sabot" pour le retour ...
Picromerus bidens,
hétéroptère de la famille des Pentatomidae.
On remarque les pointes aigues de chaque côté du pronotum, et les articles
antennaires roux.
Sur cette image, le rostre qui sert à piquer et sucer les fluides de la
nourriture est sorti.
Pour cette punaise, la nourriture est constituée de proies (chenille, œufs,
larves)
Au "repos", le rostre (ou labium) est rangé dans une "gouttière" sous le thorax,
entre les pattes.
Un peu comme partout, les haies sont réduites à leur plus simple expression,
massacrées par la taille sauvage.
Elles perdent une grande partie de leur intérêt de refuge pour la faune, de
pare-vent ... et pour le paysage.
Un mâle de Gomphocère roux.
La Fougère femelle,
Athyrium filix-femina, de la famille des Woodsiaceae.
La Fougère mâle,
Dryopteris filix-mas, de la famille
des Dryopteridaceae.
Merci à Yves pour les identifications.
La suite --->
Bises aux filles et à la famille.
Amitiés aux autres ...
A bientôt pour d'autres images.
Yves
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Sommaire 2017.